La fille aînée de Marie Curie a un parcours exceptionnel en tant que femme scientifique et citoyenne. Elle est l’une des trois femmes appelées au gouvernement en juin 1936.
"Irène Curie, épouse Joliot, est nommée sous-secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique." Nous sommes le 4 juin 1936. Il y a 80 ans. Un mois après la victoire électorale du Front Populaire et à la demande du président de la République Albert Lebrun, Léon Blum chargé de constituer le nouveau gouvernement présente son équipe lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs à l’Elysée.
A propos des actualités filmées de l’événement, l’INA fait remarquer que "le commentaire ne cite aucun nom de ministre et ne retient comme principale nouveauté de ce nouveau gouvernement que la présence de trois femmes avec le rang de secrétaire d'Etat : Suzanne Lacore à la Protection de l'Enfance et de la Santé publique ; Irène Joliot-Curie à la Recherche ; Cécile Brunschvicg à l'Education". Cette nomination de femmes est à la fois une première et un paradoxe : ces femmes sont nommées ministres ou sous-secrétaires d’Etat alors que comme toutes les Françaises, elles ne sont ni électrices, ni même éligibles.
Certes, aucune de ces trois membres du gouvernement ne prit jamais la parole dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Cette place accordée au genre féminin ne fut d’ailleurs pas renouvelé avant 1946, deux ans après le droit de vote des femmes. Cliquez ici pour plus d’informations.
La fille aînée de Marie Curie a un parcours exceptionnel en tant que femme scientifique et citoyenne. Elle est l’une des trois femmes appelées au gouvernement en juin 1936.
"Irène Curie, épouse Joliot, est nommée sous-secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique." Nous sommes le 4 juin 1936. Il y a 80 ans. Un mois après la victoire électorale du Front Populaire et à la demande du président de la République Albert Lebrun, Léon Blum chargé de constituer le nouveau gouvernement présente son équipe lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs à l’Elysée.
A propos des actualités filmées de l’événement, l’INA fait remarquer que "le commentaire ne cite aucun nom de ministre et ne retient comme principale nouveauté de ce nouveau gouvernement que la présence de trois femmes avec le rang de secrétaire d'Etat : Suzanne Lacore à la Protection de l'Enfance et de la Santé publique ; Irène Joliot-Curie à la Recherche ; Cécile Brunschvicg à l'Education". Cette nomination de femmes est à la fois une première et un paradoxe : ces femmes sont nommées ministres ou sous-secrétaires d’Etat alors que comme toutes les Françaises, elles ne sont ni électrices, ni même éligibles.
Certes, aucune de ces trois membres du gouvernement ne prit jamais la parole dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Cette place accordée au genre féminin ne fut d’ailleurs pas renouvelé avant 1946, deux ans après le droit de vote des femmes. Cliquez ici pour plus d’informations.